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<html newsdate="2008-12-02">
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<version>1</version>
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<head>
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<title>Quést-ce qui caractérise une entreprise de logiciels libres ?</title>
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</head>
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<h1>Qu'est-ce qui caractérise une entreprise de logiciels libres ?</h1>
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<p>(Les débats autour de la <a
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href="https://blogs.fsfe.org/greve/?p=251">stratégie logicielle
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europénne</a> ont buté sur plusieurs problèmes d'intérêt général, mais
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ceux-ci ne peuvent être révélés pour des raisons de confidentialité. Au
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lieu de cela, cet article se concentre sur une question et l'étudie d'un
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point de vue personnel.)</p>
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<p>Bien que cela semble aujourd'hui dépassé, la question « Comment
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peut-on faire de l'argent avec du <a
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href="/activities/wipo/fser.html">Logiciel
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Libre ? »</a> était très courante il y a quelques années.
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Aujourd'hui, elle a évolué vers « Quelles sont les stratégies les plus
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prospères pouvant être mises en place sur la base de logiciels
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libres ? »</p>
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<p>Cette question est déjà beaucoup plus précise et a surgi plusieurs fois
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au cours des discussions autour de la stratégie logicielle europénne, avec
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notamment des allusions intéressantes faites aux contributions de diverses
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personnes, telles que <a
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href="http://blogs.the451group.com/opensource/2009/02/23/on-open-source-business-strategies-again/">Matthew
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Aslett</a>, <a href="http://carlodaffara.conecta.it/?p=104">Carlo
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Daffara</a> ou <a
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href="http://news.cnet.com/8301-13505_3-10168267-16.html">Matt Asay</a>.
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Une autre personne qui s'est récemment interessée à la question est <a
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href="http://www.thondomraughts.com/2009/03/making-money-with-free-software.html">Anoop
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John</a>, que j'ai rencontré dans le <a
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href="https://blogs.fsfe.org/greve/?p=144">Kerala il y a deux ans</a>.</p>
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<p>Après plusieurs années passées dans ce domaine à aider des entrepreneurs
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à trouver le modèle de gestion d'entreprise qui leur convient, à étudier la
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question des entreprises de logiciel libre et la diversité d'une communauté
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qui est à la fois commerciale et non-commerciale, un certain nombres de
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choses me sont venues à l'esprit et j'aimerais à présent les partager. </p>
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<h2>1. Un esprit clair</h2>
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<p>Pour développer des stratégies d'entreprise, il est tout d'abord
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important de bien comprendre les différents aspects que vous souhaitez
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aborder. Malheureusement, la tâche n'en est pas rendue facile à cause de
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nombreuses utilisations ambiguës de certaines notions et concepts tels que
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« Open Source » qui est utilisé aussi bien pour un modèle
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logiciel qu'un modèle de développement ou qu'un modèle économique.</p>
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<p>Ces modèles sont orthogonaux, comme les trois axes d'un système en 3D,
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leurs différenciateurs respectifs étant <strong>contrôle</strong> (modèle
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logiciel), <strong>collaboration</strong> (modèle de développement),
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<strong>revenus</strong> (modèle économique).</p>
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<ul>
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<li>L'axe du <strong>modèle logiciel</strong>est le plus discuté. D'un
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côté, il y a les logiciels privateurs (Ndt : <em>proprietary</em>),
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pour lesquels le vendeur garde le plein contrôle sur le logiciel et
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l'utilisateur obtient une permission d'utilisation limitée par une
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licence qui lui est accordée sous certaines conditions. D'un autre côté,
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il y a les logiciels libres, qui confèrent à l'utilisateur un contrôle
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sans précédent sur le logiciel à travers un transfert <em>ex ante</em>
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des droits universels et irrévocables d'utiliser, d’exécuter, de modifier
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et de redistribuer les logiciels. </li>
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<li>L'axe du <strong>modèle de développement</strong> décrit les
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barrières à la collaboration, allant de projets développés par une seule
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personne jusqu'à des projets qui permettent une coopération mondiale
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d’ampleur. Ceci est indépendent du modèle logiciel. Il existe des
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logiciels privateurs qui autorisent une collaboration très étendue, par
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exemple <em>SAP</em> et son programme de partenariat, et des logiciels
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libres qui sont développés par une seule personne ou entreprise avec peu
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ou pas d'apport extérieur.</li>
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<li>L'axe du <strong>modèle économique</strong> décrit le type de modèle
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de revenus choisi pour le logiciel. Les options sur cet axe incluent la
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formation, les services, l'intégration, les développements spécifiques,
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les offres d’assistance et de maintenance, les composants sur étagères
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(<em>Commercial Off The Shelf, COTS</em>), l’approche de type logiciel en
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tant que service (<em>Software as a Service, SaaS</em>) et plus
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encore.</li>
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</ul>
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<p>Ces trois axes définissent l'espace dans lequel tout projet de logiciel
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et tout produit de n'importe quelle entreprise peut se positionner
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librement. Cela ne veut pas dire que toutes les combinaisons seront
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courronnées de succès. Un modèle de revenus basé sur des stratégies de
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verrouillage avec des cycles d’amélioration rapides et payants est peu
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susceptible de réussir s’il est basé sur les Logiciels Libres. Cette
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approche a typiquement cours avec un modèle de logiciel privateur pour
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lequel le modèle économique requiert une transaction financière complète
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afin d’obtenir une licence. </p>
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<p>Il est important ici de noter que différents modèles économiques se
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recoupent plus souvent qu'on pourrait le penser. La concession <em>ex
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ante</em> de droits dans le modèle des logiciels libres empêche
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généralement d'attacher des conditions à la concession d'une licence ;
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il est impossible d’imposer l’achat du produit. Cependant, il est possible
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d’intégrer au modèle économique des flux de revenus similaires à travers
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des constructions contractuelles, des marques déposées ou des
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certifications. </p>
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<p>Chacun de ces axes doit être scrupuleusement considéré et une
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planification prudente permettra d’atteindre les objectifs du projet. </p>
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<p>Si, par exemple, l'objectif est de travailler avec des concurrents sur
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un composant non différencié pour obtenir l'indépendance d'un potentiel
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fournisseur monopolistique, il semblerait approprié de se concentrer sur la
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collaboration et de choisir un modèle logiciel qui inclut une licence très
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libre. Le modèle économique pourrait alors être potentiellement négligé,
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étant donné que l'espérance de retour sur investissement prend la forme
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d'une indépendance statégique et de plus faibles coûts de licence.</p>
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<p>Dans un autre cas, une entreprise pourrait choisir un mode de
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développement avec une communauté très collaborative basé sur une licence
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très libre avec un modèle de revenus construit sur la publication de
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versions stables destinées aux entreprises et pour lesquelles l'entreprise
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assure la maturité, la stabilité et la sécurité pour ses clients. </p>
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<p>Le nombre de combinaisons possibles est quasiment infini ; les
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choix faits détermineront la différentiation de chaque entreprise ainsi que
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leurs forces et faiblesses. Avoir l’esprit clair sur ces paramètres est
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essentiel pour une stratégie économique prospère. </p>
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<h2>2. Une liberté en mouvement</h2>
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<p>Selon Gartner, l'utilisation de logiciels libres doit atteindre les 100%
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en Novembre 2009. Cela fait de l'utilisation de logiciels libres un bien
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mauvais critère pour définir une entreprise de logiciels libres. La
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contribution à des projets de logiciels libres semble un choix légèrement
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plus préférable, mais comme de nombreux projets de logiciels libres ont
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adopté un modèle de développement collaboratif dans lequel les utilisateurs
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dirigent eux-mêmes le développement, ce label s'appliquerait aussi à des
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entreprises qui qui ne sont pas dans le secteur informatique (IT). </p>
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<p>Les entreprises du secteur informatique font partie des plus grands
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utilisateurs de logiciels et s’intègrent souvent à un ensemble ou à un
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environnement d'applications plus large. Comme ils font partie de cet
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ensemble, leur utilisation de logiciels ne se réfère plus seulement aux
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systèmes et serveurs utilisés par leurs employés, mais aussi à la
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plateforme sur laquelle sont diffusés les logiciels ou solutions de
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l'entreprise.</p>
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<p>Le maintien de plateformes propriétaires sur mesure pour une solution
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est inefficace et cher, et il est dangereux pour la plateforme de dépendre
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d'autres entreprises propriétaires. En réponse à cela, de grandes
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entreprises propriétaires ont commencé à supprimer progressivement leurs
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plateformes propriétaires et se tournent vers les logiciels libres pour
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profiter des avantages stratégiques que leur apportent les logiciels libres
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présents sur la plateforme sur laquelle ils s’appuient. Ces entreprises
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interagissent souvent bien avec les projets dont ils dépendent, auxquels
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ils contribuent et encouragent leur développement en tant que moyen
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d'atteindre une indépendance stratégique en tant qu'utilisateur de
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logiciels. </p>
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<p>Une entreprise qui n’est pas simple utilisatrice de logiciels, mais
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surtout fournisseur de logiciels à ses clients, est propriétaire si elle
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applique un modèle privateur à ses solutions tout en fondant ses avantages
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stratégiques sur l’exploitation de logiciels libres. Car, de cette manière,
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elle ôte à ses clients les bénéfices stratégiques des logiciels libres
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qu'elle-même utilise pour augmenter sa propre compétitivité.</p>
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<p>Du point de vue du client, cette solution devient une partie intégrante
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de la plateforme sur laquelle les activités différenciées de l'entreprise
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sont basées. Comme évoqué précédemment, ceci est une stratégie inefficace,
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chère et dangereuse. </p>
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<p>Du point de vue du marché, ceci représente une inefficacité qui offre
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une opportunité pour d'autres entreprises d'offrir aux clients un autre
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ensemble entièrement composé de logiciels libres. Il est alors
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stratégiquement et économiquement sain pour les clients de préférer ces
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fournisseurs aux fournisseurs propriétaires, ce pour la même raison qui a
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poussé leurs fournisseurs propriétaires à choisir des plateformes libres
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pour eux-mêmes.</p>
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<p>D'un point de vue stratégique, toute entreprise qui inclut des éléments
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d'un modèle propriétaire dans son modèle de revenus doit être consciente du
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fait que ses revenus dépendent largement du manque d'alternatives libres,
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et qu’aussi bien l'élargissement du marché que les profits surnaturels
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générés par les modèles propriétaires contribuent à attirer d'autres
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entreprises qui vont rendre le modèle propriétaire insoutenable. Lorsque ce
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moment arrivera, l'entreprise peut soit choisir de transférer son modèle de
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revenus vers un autre marché, soit de transformer ses sources de revenus
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pour travailler sur la base d'un modèle de logiciels qui soient entièrement
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libres.</p>
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<p>Ainsi, l'utilisation et la contribution au logiciel libre ne sont pas
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des éléments caractéristiques d'une entreprise de logiciels libres.
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L'élément clé est l'approvisionnement en logiciels libres des clients en
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aval. En d'autres termes : les entreprises de logiciels libres sont
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des entreprises qui ont adopté un modèle de gestion dans lequel leurs
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revenus ne sont pas liés à des conditions de licences logicielles
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prrivatrices. </p>
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<h2>Vers l'avenir</h2>
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<p>Cependant, toute entreprise nécessite naturellement un différentiateur
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qui rende unique son offre de vente, ce petit quelque chose qu'elle fait
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mieux, moins cher et plus rapidement que les autres et qui fait que le
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client choisit cette entreprise en particulier par rapport aux autres.</p>
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<p>Tradtitionnellement, de nombreuses entreprises du secteur informatique
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se sont reposées uniquemenet sur des modèles privateurs et des brevets
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comme seule différentiation. Ceci est particulièrement apparent dans un
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environnement d'entreprise de capital et le manque de ces source d'unicité
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est souvent perçu comme une faiblesse stratégique.</p>
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<p>Dans un de mes prochains articles, j'essaierai de démontrer comment les
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différentiateurs utilisés par les entreprises de logiciels libres peuvent
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être aussi forts que ceux des companies propriétaires et que ces
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différentiateurs sont loin d'être aussi uniques qu'ils le semblent.</p>
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<tags>
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<tag key="front-page"/>
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<tag key="competition">Competition</tag>
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<tag key="enterprise">Enterprise</tag>
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<author id="greve" />
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<translator>maelle, Jil Larner (Mont Blanc, France)</translator>
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